« Pour que nous menions une vie nouvelle »
1ère Lectures
Romains
6, 3 – 5
6, 3 – 5
- 03 Baptême : être baptisé, être immergé, plongé dans (on est plongé dans quelque chose qui transforme, on en ressort différent)
- 04 Mis au tombeau : c’est être enseveli, mis en terre et non déposé dans un édifice
- Que nous menions une vie nouvelle : mot à mot : que nous marchions dans une nouveauté de vie
- Ressuscité : éveillé
- Par la toute puissance du Père : comme traversé par la gloire du Père (dia : à travers - doxa : gloire, puissance, splendeur)
- 05 Unis à lui : mot à mot : devenus de même nature que lui, assimilés à lui, idée d’une même plante, d’une même vie qui circule
- Ressemble : similitude, équivalence
- Une résurrection : littéralement, une mise debout, une élévation
- Le baptême est abordé par Paul dans une réflexion plus large sur la loi et la grâce.
- Remarquer le vocabulaire de mouvement plus sensible dans le texte grec : plongée ; mis en terre ; marcher dans la vie ; éveillé ; croître ensemble.
- (5,20) Quant à la loi de Moïse, elle est intervenue pour que se multiplie la faute ; mais là où le péché s’est multiplié, la grâce a surabondé. (5,21) Ainsi donc, de même que le péché a établi son règne de mort, de même la grâce doit établir son règne en rendant juste pour la vie éternelle par Jésus Christ notre Seigneur.
- Que dire alors ? Allons-nous demeurer dans le péché pour que la grâce se multiplie ?
- Pas du tout. Puisque nous sommes morts au péché, comment pourrions-nous vivre encore dans le péché ?
- Ne le savez-vous pas ? Nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême.
- Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts.
- Car, si nous avons été unis à lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection qui ressemblera à la sienne.
- Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que le corps du péché soit réduit à rien, et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.
- Car celui qui est mort est affranchi du péché.
- Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui.
- Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui.
- Car lui qui est mort, c'est au péché qu'il est mort une fois pour toutes ; lui qui est vivant, c'est pour Dieu qu'il est vivant.
- De même, vous aussi, pensez que vous êtes morts au péché, mais vivants pour Dieu en Jésus Christ.
- Il ne faut donc pas que le péché règne dans votre corps mortel et vous fasse obéir à ses désirs.
- Ne présentez pas au péché les membres de votre corps comme des armes au service de l’injustice ; au contraire, présentez-vous à Dieu comme des vivants revenus d’entre les morts, présentez à Dieu vos membres comme des armes au service de la justice.
- Car le péché n’aura plus de pouvoir sur vous : en effet, vous n’êtes plus sujets de la Loi, vous êtes sujets de la grâce de Dieu.